M. van der Spiegel, M.Y. Noordam, H.J. van der Fels-Klerx
[important]Résumé[/important]
Les nouvelles sources de protéines (comme les insectes, les algues, la lentille d’eau, et le colza) devraient entrer sur le marché européen de l’alimentation animale et humaine comme substituts des protéines d’origine animale. Cependant, les aspects de sécurité alimentaire de ces nouvelles sources de protéines ne sont pas bien connus. Cet article vise à examiner l’état de l’art de la sécurité des principales sources de nouvelles protéines pour la production d’aliments pour le bétail et pour l’alimentation humaine, en particulier les insectes, les algues (micro-algues et algues), la lentille d’eau, et le colza.
Les risques potentiels de ces sources de protéines sont décrits et les exigences législatives de l’Union Européenne en ce qui concerne la sécurité alimentaire en alimentation humaine et animale sont expliquées. Les risques potentiels peuvent inclure un éventail de contaminants, comme les métaux lourds, les mycotoxines, les résidus de pesticides, ainsi que des agents pathogènes.
Certains aspects de sécurité des nouvelles sources de protéines sont intrinsèques au produit, mais beaucoup de risques peuvent également être liés aux méthodes de production et aux conditions de traitements. Ces aspects devraient être considérés à l’avance au cours du développement du produit. La loi européenne est peu claire sur plusieurs questions relatives à l’utilisation des sources nouvelles de protéine dans les produits alimentaires et aliments pour animaux. Pour les applications de produits alimentaires, la question la plus importante pour les producteurs d’aliments est de savoir si oui ou non le produit est considéré comme un nouvel aliment. De même, l’un des principaux points obscurs pour des applications alimentaires est de savoir si oui ou non des produits incorporant des insectes sont considérés comme des produits d’origine animale ou pas.
En raison des points obscurs dans la loi européenne, il n’est pas toujours évident que le règlement et les teneurs maximales en contaminants s’appliquent. Pour l’introduction sur le marché, la législation européenne devrait être ajustée et clarifiée.