La biopiraterie est le fait de s’approprier les ressources biologiques ou des connaissances traditionnelles relatives à la biodiversité, d’un pays ou d’une population à des fins commerciales.
Publication du livre : Biopiraterie : quelles alternatives au pillage des ressources naturelles et des savoirs ancestraux ? de P.W.Johnson aux éditions Charles Léopold Maye
4ème de couverture : “La biodiversité et les écosystèmes locaux sont sources de richesse pour une partie importante de l’économie, notamment les secteurs pharmaceutique, cosmétique et alimentaire.
Les peuples locaux, souvent de culture autochtone, ont souvent une connaissance pratique et fine des espèces locales, dont la valeur est de mieux en mieux reconnue, pour la préservation de ces écosystèmes et comme base pour le développement de filières économiques.
En 1992, la Convention sur la diversité biologique a posé les principes pour un commerce éthique et durable des produits issus de la biodiversité native, permettant d’éviter le pillage des ressources naturelles et des savoirs ancestraux, la biopiraterie.
Pourtant, aujourd’hui encore, peu d’instruments existent, en termes de modèle économique ou de certification, pour faciliter la prise en compte de ces principes dans le commerce des produits de la biodiversité, ou biocommerce.
En s’appuyant sur différents cas pratiques, cet ouvrage se propose d’éclairer les notions encore peu connues de biopiraterie et de biocommerce éthique et d’en saisir les principaux enjeux. Proposant une évaluation de la pertinence des labels et des systèmes de garantie les plus usités pour garantir le respect de ces nouveaux principes, il explore ensuite l’enjeu essentiel de la propriété intellectuelle des savoirs sur la biodiversité. Il indique ainsi quelques pistes pour l’élaboration de nouveaux modèles de préservation et de partage des savoirs liés au vivant afin que la valeur économique et sociale créée sur cette base soit justement partagée.”